mercredi 23 décembre 2009

Fin d'année...

Un mois déjà que je n'ai pas "nourri" mon blog...un mois à jouer à cache-cache avec une infestation de mon portable (toujours pas soignée d'ailleurs!).

Nos narcisses ont grandi et fleuri à très grande vitesse : il a fait jusqu'à 35° dans la classe! Du coup, les pots pailletés sont partis plus tôt que prévu dans les foyers...Tant pis pour la table de Noël...
Ce premier contact avec les plantes a été impressionnant : les bouquets de narcisses, très (trop) odorants, ont ravi petits et grands. Et que dire de la magie des "radines" qui ont crevé les pots de tourbes... Nous avons constaté, commenté, et rempoté dans le pot pailleté. Les données scientifiques s'imposeront plus tard, lors des prochaines plantations. A la rentrée, nous attaquerons les haricots.








J'ai utilisé les photos prises avec mon numérique, petit compact honnête et sans prétention. Il est intéressant, lorsqu'on utilise des photos, de repasser certains détails au feutre fin afin de les mettre en relief. Dans les cahiers des élèves, les copies sont en N&B, et le trait renforcé est d'autant plus important.
Sur la 1ère page, une petite fleur de narcisse, fixée par du plastique adhésif sur un carré de papier de couleur, joue la note "botanique" à côté d'une illustration travaillée à partir d'une photo. J'ai sélectionné ma photo la plus nette, je l'ai tirée en couleur et ensuite, j'ai repassé tous les détails au feutre fin indélébile, avant de placer des ombres au pastel aquarellable et à la mine de graphite. Le résultat, tiré en N&B est criant de vérité...et pour cause : il s'agit, non pas d'un dessin, mais d'une photo "réécrite". Une technique employée par de nombreux illustrateurs. Voilà un truc à réutiliser sans vergogne, qui a, en plus, l'avantage de destresser efficacement. C'est très reposant de se concentrer sur ce type de travail...et en plus, c'est garanti "beau".

Et voilà donc venu l'heure des décorations de fin d'année avec le cortège habituel des travaux à terminer dans l'urgence, des cahiers de vie à mettre à jour, et des retards à rattraper pour cause de gastro...pas de grippe dans la classe, ni dans l'école d'ailleurs...juste les microbes ordinaires.
En 2 jours il a fallu assurer la décoration du couloir. Et il est long le bougre! Mais défi relevé sous l'œil goguenard d'un animateur de cantine. Quand il m'a vue déchirer les lambeaux de papier blanc que j'ai agrafé/collé sur le panneau de liège, avant de jouer de la craie grasse pour donner du relief, il n'a pas pu s'empêcher de dire que lui, il aurait rajouté un ciel bleu, et puis un...un... en arrondissant les mains..."un soleil, c'est ça", ai-je soufflé..."avec une bouche, un nez  et des yeux avec de grands cils?" J'avais tapé juste! Mais non, point de soleil qui s'éclate sur le panneau. Des sapins en relief sur fond de neige, qui se suffisent à eux-même. Élégants et simplissimes.
Pourquoi l'univers enfantin serait-il peuplé de soleils en goguette? Les adultes ont parfois de idées un peu stéréotypées.







Il n'y a rien de tel que de mettre un peu de volume pour mettre en valeur des travaux plutôt simples. La preuve...

Et puis, la dernière semaine, alors que j'avais prévu d'aborder les ordres de grandeur à travers les silhouettes des Maximonstres, la neige est tombée.
Quand un tel évènement se produit, on ne peut pas ne pas en profiter... Et là, ça a été l'impro totale avec les moyens du bord et l'adhésion indéfectible de ma "dame", sans laquelle rien ne serait possible.

J'ai donc préparé à grande allure des feuilles de dessin noires, et des silhouettes de maison découpées dans du papier-machine de couleur avec fenêtres et porte qui s'ouvrent. Des restes de carton ondulé pour le sol, des triangles rouges pour les toits, et des gommettes blanches pour la neige (j'utilise des étiquettes professionnelles rondes blanches, pas chères du tout). Au fur et à mesure, Nathalie supervisait les "colleurs", tandis que les autres se partageaient entre les activités "toupies", abaques et tri, coin d'imitation et observation de la maîtresse en train de découper les-dites maisons.

Et voilà le résultat...toujours dans le couloir, avec, en point d'orgue, le grand sapin collectif confectionné à l'aide des rondelles de carton récupérées.



Au dessus, le texte a été écrit à la colle au pinceau avant d'être saupoudré de paillettes et découpé aux ciseaux. C'est une des rares fois où j'utilise la cursive que je trouve plus adaptée à la nature un peu nostalgique du texte.



Dans leur cahier, les élèves ont eu le texte suivant :



Malheureusement, tous les élèves n'ont pas apporté de petit jouet à coller dans le rond respectif, mais je pense qu'à la rentrée de janvier, je vais pouvoir faire chauffer le pistolet à colle, les parents ayant vu, dans le cahier ce dont il s'agissait.

Voilà une fiche dans la lignée de celle des ciseaux. J'adore ce genre de mise au point.
Et si vous êtes séduit par ces outils, je vous souhaite bien du courage pour en trouver... Je voulais augmenter mon stock cette année, mais j'ai finalement renoncé.
Il existe aussi des toupies dont la pointe est un feutre...



















Bon, je reprends plus tard...il est tard!